Duo Le Snark/
Époustouflante voltigeuse des cordes vocales, Franca Cuomo se produira au sein du duo Snark, qu’elle constitue avec Michel Edelin (le 11).À travers ces deux duos, Edelin, Cuomo, Domancich et Goubert rendront une sorte d’hommage en miroir à Jimi Hendrix et à la Beat génération, à travers leur création American Dream ou vivre libre ! Ils s’approprieront des textes d’Allen Ginsberg, de Hendrix, etc.
http://www.humanite.fr/quand-le-jazz-embrasse-la-poesie-615070 Fête de l’Humanité 2016 Jazz

Ces deux artistes mondialement connus aiment explorer leurs obsessions communes : le rythme, la voix, l’espace, le corps. Au terme de plusieurs projets ensemble, ils s’invitent sur la scène Jazz’Hum’Ah ! Le soliste Michel Edelin, lauréat du prestigieux prix de la défense, réinvente le jazz en déclinant la flûte sous toutes ses formes. Françoise-Franca Cuomo est une chanteuse aux pouvoirs magiques qui réconcilie des univers que l’on croyait ennemis en mêlant jazz, lyrique, cabaret, musique contemporaine et populaire au sein de son collectif la Machinerie. Riche de ses collaborations avec plusieurs metteurs en scène, plasticiens et écrivains, le duo allie musique et dramaturgie avec une poésie qui emprunte à tous les registres. Leur création promet d’être surprenante et touchante, expérimentale, sans oublier d’avoir « un regard sur le monde ». http://www.humanite.fr/michel-edelin-invite-francoise-franca-cuomo-612288   Jeudi, 21 Juillet, 2016 – L’Humanité

FRANZKTRIO

Quant à FranzK Trio, attention: il s’agit d’une chanteuse, une vocaliste (Françoise-Franca Cuomo) en lien direct, d’inconscient à inconscient, avec Cyril Trochu et Guillermo Benavides. Un des instants les plus déchirants de tous les temps. Francis Marmande – Le Monde.fr avril 2013

Saluons la démarche du FranzkTrio qui retourne vers cet inépuisable terreau qu’est le blues, et se replonge dans son contexte socio-politico-historique pour concevoir une œuvre composée comme un véritable spectacle poético-théâtral. Car en aucun moment, la chanteuse Françoise-Franca Cuomo et ses deux compères font ou jouent du blues. Ce qui les intéresse d’abord, c’est le texte, la parole. Aussi vont-ils les chercher chez des bluesmen “auteurs” comme Big Bill Broonzy, Robert Johnson et J.B. Lenoir, autant que chez des poètes afro-américains proches du blues comme Langston Hughes et d’autres moins connus ici. Ces lyrics sont mis en musique de la façon la plus ouverte possible. Toutes les pièces sont de libres créations originales autour de la notion et de la réalité du blues. À la fois souples mais soignées et précises, et comportant de larges parties improvisées, instrumentales et vocales, elles forment une suite parfaitement cohérente.
Un disque qui sort des sentiers battus, et surtout nécessaire à notre époque amnésique. À écouter absolument et à faire jouer en public. Jean Buzelin www.culturejazz.fr septembre 2012

« Great work from the trio of singer Francoise-Franca Cuomo – a singer with a great blend of experimental modes and European inflections – easily one of the freshest jazz vocalists we’ve heard in years! The instrumentation here is very spare – just bass and piano – both played with evocative shifts in tone and timing, to match Cuomo’s inventive style of singing – a blend that, all together, reminds us somewhat of the more experimental spare Sheila Jordan sessions from years back – although there’s also some spoken passages here in French, which definitely give the record a different feeling, and an influence from blues that’s bubbling underneath ».Dusty Groove America / Chicago, mai 2012

Françoise-Franca Cuomo (voc) Cyril Trochu (piano) et Guillermo Benavides (b) réinventent le blues non sans évoquer l’héritage de Colette Magny. Jazz Magazine, Kronikexpress. Alfred Sordoillet, juin 2012.

Ce CD de poèmes-blues du FranzKtrio arrive comme un cadeau… La voix est belle et émouvante. Les musiques sont élaborées. C’est un grand disque. Michel Bedin – on-mag.fr oct.2012

Franzktrio: Terres de Blues. Trio with singer Françoise-Franca Cuomo, whose strength is a unique way of varying lengths and silence in her diction. Pierre Tassone, Music by mail, Danemark.

Avec « Terres de Blues » (Blue Marge) le trio rend un mordant hommage aux géants Big Bill Broonzy, Robert Johnson et J.B. Lenoir. Dominique Queillé, Libération, 20 juin 201

Chronique CD (silex, Franz K. Trio)
«On ne parlera pas pour ce splendide enregistrement d’une «chanteuse avec accompagnateurs», et on oubliera la figure classique de la « chanteuse que sa virtuosité met au niveau des musiciens ». Le chant de Françoise-Franca Cuomo se définit à partir de sa parole par de grandes variations de longueur, le «Le chant de Françoise-Franca Cuomo se définit à partir de sa parole par de grandes variations de longueur, des silences qui inscrivent dans le fil musical la force expressive de leur manque et des variations de hauteur et de volume portées par l’émotion qui s’y rencontre. Sa voix fait passer la frontière au-delà de laquelle, comme dans Nosferatu, «les fantômes vinrent à leur rencontre». Noël Tachet, Improjazz

« Et là, surprise, le Franz K. Trio : à retenir Cyril Trochu au piano, et j’ai envie de dire au piano écarté, Guillermo Benavides à la contrebasse et une chanteuse frappée et gonflée : Françoise-Franca Cuomo… cela bouscule un peu d’où la curiosité de connaître ce nouveau Franz K. Trio. » Julien Delli Fiori, France Inter, Ascenseur pour le jazz, 2006

CABARET ALICE « Cabaret Alice » à la PénicheOpéra (carte blanche DIVA)
« Alice au pays des Merveilles, un classique de la littérature enfantine victorienne, a été source d’inspiration pour de nombreux artistes. De Walt Disney à Tim Burton en 2010, en passant par Françoise-Franca Cuomo (Cabaret Alice 2009) et Franck Wildhorn (Wonderland, actuellement à l’affiche à Broadway)…
Avec de superbes airs interpretés autant en français qu’en anglais, nous est conté le fabuleux rêve de cette petite Alice, 7 ans et demi. A grand renfort d’inventivités scéniques, ce subtil mélange de music-hall et de chansons à texte emmène le spectateur dans un tourbillon d’émotions. Le travail de Françoise-Franca Cuomo, à la plume et dans le rôle d’Alice, est remarquable. Un très bel aperçu du potentiel poétique et imaginatif des auteurs et interprètes associés au projet. »
Pierre Stril, in Musical Avenue

Les Kabarets Kassés :
« Ils le savent, eux aussi, qu’il faut interroger le passé pour comprendre le présent, et peut-être même, si l’on est  un peu  optimiste, pour protéger l’avenir. On se dit parfois qu’il n’y a plus rien à protéger, quand les déçus de la politique se réfugient dans la haine et se livrent pieds et poings liés au pire, pourvu que leur passion de revanche et de nuisance soit satisfaite…
Bon sang ! Nous ferions mieux d’être citoyens, et de prendre les choses en main, plutôt que de croire au père Noël et de lui en vouloir de cadeaux qui se paient cher ! Bref, le collectif Lamachinerie est revenu aux sources de l’histoire, avec la Grande guerre et la montée du nazisme.
Et ça fait mal. Ils ont choisi la forme la plus libre, la plus désespérée, la plus drôle aussi, celle que  Karl Valentin et  ses amis avaient trouvée pour tourner la censure. Ils lui ont donné le style qui s’impose, expressionniste, en hommage à Grosz, Otto Dix, et quelques autres qui partagent avec eux la force et la justesse du trait.
Capable d’un subtil « sprechgesang » (parlé/chanté),  ils sont aussi rigoureux et saisissants musiciens qu’ils sont comédiens exacts, et historiens scrupuleux. Et surtout linguistes, car toute la politique est là,  avec le sens donné aux mots, et dans celui qu’on leur ôte, subrepticement, pour mieux prendre le pouvoir sur les hommes, jusqu’à faire régner la barbarie.
Ils se sont nommés : Angst (Markus Fisher) et Zorn (Françoise-Franca Cuomo); ils jouent et chantent avec une précision infernale cette peur (Angst) et cette colère (Zorn), en nous regardant droit dans les yeux. Christiane Bopp, au trombone et Cyril Trochu, au piano et à l’accordéon, Sylvain Kassap, aux clarinettes, les « accompagnent » au sens plein du terme.


Il les soutiennent, dialoguent avec eux, apportent la note d’humour qui fait grincer et rire en même temps. À quoi tient le charme de ce cabaret anguleux ? À une nostalgie bien comprise, à un pessimisme joyeux, à leur amour inconditionnel de la musique, et à l’amitié qui passe, entre eux, et entre nous. C’est ainsi : la sorcière est dans la cuisine : nous savons que les contes pour enfants sont cruels, mais qu’ils ne trompent pas leur monde. Lamachinerie a déjà visité le monde pas si enfantin de Lewis Caroll : attendez-les au tournant, vous ne serez pas déçus.
Christine Friedel
in theatredublog, 16 novembre 2015 http://theatredublog.unblog.fr/2015/11/16/kabarets-kasses-12/